Publié dans Editorial

Aux chantiers !

Publié le jeudi, 30 janvier 2020 Écrit par 
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L’attente fut longue. La bataille âpre ! Le suspense est enfin levé. Le Gouvernement  Ntsay II, de l’ère IEM, a finalement vu le jour. Censé être mis sur pied le week-end du 24 janvier, il a fallu six longs jours pour que le Chef de l’Etat assisté de son « fidèle compagnon » de Premier ministre parvienne à monter une équipe supposée avoir la capacité et l’efficacité exigées par un contexte socio-politique urgent et en même temps délicat.

On devine le combat en interne dans le microcosme politique évoluant autour du cercle du pouvoir. Deux camps s’affrontent. D’une part, l’équipe solide formée par le numéro Un du pays et son entourage immédiat. De l’autre, les ténors de la plate-forme IRD ayant soutenu le candidat n° 13.

Le premier camp dont le Chef de l’Etat Rajoelina en personne met en évidence  un certain décalage de vitesse d’action entre la « locomotive », le locataire d’Iavoloha, et certains éléments de la « rame ». En effet, Iavoloha constate qu’il existe au sein de l’équipe gouvernementale, désormais l’ex, quelques « têtes » qui ne parviennent pas à suivre le rythme. Vu l’urgence du cas national, certains hauts responsables des départements ministériels trouvent encore l’occasion de trainer les pieds. Au fait, ils ont montré, malgré eux, leurs limites. N’étant pas à la hauteur des attentes du peuple, le mieux pour eux revient à céder la place. Le camp d’Iavoloha juge incontournable de les écarter.

Pour sa part, le deuxième camp, il n’entend pas de cette oreille. Les dirigeants des formations politiques composant l’IRD s’accrochent bec et ongles. Ils persistent et signent et ne veulent en rien céder.
Cependant, il ne faut pas badiner sur les affaires nationales. L’intérêt supérieur de la Nation prime au-delà de toute considération individuelle, partisane ou autre. Le Président Rajoelina prend très au sérieux l’état actuel de la situation générale du pays. Tout est urgent ! « Il faut aller vite » dixit le Big Boss. En fait, il s’agit réellement d’une course contre la montre.
L’impression légitime qui se dégage en scrutant par cryptage en profondeur du nouveau Gouvernement Ntsay confirme le souci du Maitre des céans d’Iavoloha à prioriser les éléments aptes à faire avancer à une vitesse grand « V » la direction des affaires nationales. Il n’a pas dévié de ce qu’il a bien voulu dévoiler, en avant-goût, auprès des professionnels du média lors de cette rencontre au Palais que certains n’hésitent pas de qualifier d’historique.

Que les nouveaux élus ou nouveaux entrants, triés au volet, et les heureux reconduits ou les rescapés sachent qu’ils ont affaire à un patron qui ne transige point quand il s’agit de traiter les affaires nationales. Leurs nominations ou reconductions relèvent de la nécessité impérieuse nationale. Le pays n’entend plus leur accorder le temps « d’essai » ou de « stage ». Les ministres du nouveau Gouvernement sont immédiatement opérationnels. On a déjà perdu trop de temps avec ! Ainsi donc, la nouvelle équipe de Ntsay Christian n’a pas de temps à perdre. Il faut descendre illico sur terrains.

Aux chantiers, Mesdames et Messieurs ! Etant donné vos capacités intellectuelles et professionnelles et vu le caractère impérieux des attentes, le pays n’a pas l’intention de vous accorder la moindre excuse. 
 Ndrianaivo

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Editorial

  • Logique des faits
    La CENI change de main. Andrianarisedo Dama cède la place à Rakotonarivo Thierry. En effet, poussé par la logique des faits qui prévalent en ce moment, l’ex- président de la Commission électorale nationale indépendante Andrianarisedo Dama admet lui-même que son départ de la tête de l’institution relevait d’une évidence … inévitable ! Rakotonarivo Thierry, administrateur civil de son état et vice-président nouvellement élu de la CENI, succède ainsi à Andrianarisedo Arsène Dama Retaf, magistrat de carrière qui, en fait, a présenté sa démission. Les postes des membres du bureau permanent ont aussi subi des changements de titulaire. En gros, un grand remue - ménage s’effectue au sein de cette entité en charge des élections et de référendum à Madagasikara. Un changement « exigé » par le vent nouveau qui souffle depuis les manifestations des jeunes du 25 septembre. Etant membre désigné pour le quota du Président de la République à…

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